12 novembre 2025
Demain, nous nous souviendrons avec une acuité toute particulière des attentats du 13 novembre 2015.
Au- delà du souvenir celles et ceux qui ont disparu ou été meurtris dans leurs chairs ce jour-là, attachons nous collectivement à ce que pareil drame ne se reproduise plus.
Car la menace est toujours là. Certes, comme l'indiquent à juste raison les spécialistes du renseignement, elle a changé de nature. Mais elle n'en est que plus pernicieuse et dangereuse car elle relève de ce que l'on appelle la menace endogène.
Elle est là sur notre territoire et peut se réveiller à tout moment comme le montre cet attentat préparé par trois jeunes femmes radicalisées récemment déjoué par les services.
C'est la raison pour laquelle nous devons, toutes et tous, rester vigilants. Vigilants au changement de comportement de personnes que nous côtoyons, vigilants à des événements/faits qui nous semblent inhabituels et les faire remonter sans délai vers les responsables sécurité: police, gendarmerie, officiers de sécurité dans les entreprises ou tout autre responsable sécurité identifié tel qu'un agent de sécurité présent sur les lieux.
Ceci vaut bien sûr en particulier pour ces agents de sécurité. Ceux-ci doivent sensibilisés et formés à la chose et être en capacité de faire remonter sans délai les faits constatés par leurs soins ou ceux qui leur sont rapportés de par leurs fonctions.
Il ne s'agit bien sûr pas de devenir paranoïaque. Juste vigilants. C'est là le maitre mot. Agir ensemble face à cette menace insidieuse mais bien réelle et en augmentation sensible à cause des réseaux sociaux.
20 octobre 2025
Hier, le musée du Louvre a fait l'objet d'un cambriolage qui ne manque pas d'interpeler.
Je ne me prononcerai pas à ce stade sur les conditions dans lesquelles l'équipe locale a géré cette affaire et laisserai à l'enquête en cours le soin de le faire.
Mais je dirai que ce n'est qu'une demie surprise...
Je m'explique:
- La fonction sûreté-protection dans une entreprise - qu'elle soit privée ou publique - est encore trop souvent considérée comme une variable d'ajustement financière et non comme une assurance destinée à protéger l'activité de l'entreprise.
- Aussi, lorsque la situation semble calme et sous contrôle, on n'hésite pas alors à couper les moyens financiers et humains de cette fonction.
C'est ce que semble indiquer un rapport de la Cour des Comptes à venir.
- En outre, lorsque l'on fait appel à une prestation externe pour réaliser cette fonction, les entreprises font plus facilement appel aux "mieux-disants", sans se préoccuper vraiment de ce qui est attendu de cette prestation. En la matière, l'Etat le fait presque systématiquement.
Or, dans le monde de la sécurité privée - un monde qui mériterait d'être revisité -, on trouve tout et n'importe quoi en matière de sécurité privée dans la mesure où, pour tirer les prix vers le bas, on paie les agents de sécurité - souvent pas formés et entrainés - avec des queues de cerise. Il en résulte des prestations qui ne sont pas à la hauteur des attendus.
Pour ma part, je suis en mesure de réaliser, pour les entreprises qui me le demanderont, un audit de leur fonction protection et serai en capacité de leur proposer des solutions opérationnelles et efficaces...
19 août 2025
La trêve estivale touche à sa fin.
La situation internationale demeure toujours aussi préoccupante avec les situations en Ukraine et au Proche-Orient.
Les dérapages restent hélas possibles et il faut s'y préparer.
Les récentes discussions concernant la guerre en Ukraine à la Maison Blanche laissent entrevoir une possible sortie de crise mais, avec un Poutine versatile, tout reste possible. Pour ma part, je ne rentrerai pas dans le débat de savoir qui a commencé en 2022: l'agresseur, c'est bien la Russie!
au Proche-Orient, je reste inquiet quant à l'attitude du Premier ministre israélien et sa volonté de poursuivre le conflit jusqu'à extinction du Hamas. C'est une hydre! Quoiqu'il arrive, il renaîtra de ses cendres.
La seule solution reste à mon sens celle de deux Etats. Mais cela va être très difficile à mettre en œuvre.
Donc, une situation internationale incertaine qui a et aura un impact sur notre situation intérieure. Et il faut s'y préparer.
Une situation politique catastrophique qui pourrait entraîner une crise intérieure majeure dès la rentrée.
Je ne rentrerai pas dans le détail mais, légitimement, quand on constate que les trois structures bloquantes sont aujourd'hui tenues par des personnes qui n'ont obtenu que 2% aux dernières élections présidentielles, on peut s'interroger...
En outre, le comportement de certains partis me semble totalement aberrant et indigne.
En résumé, nous faisons face à une situation qui, à tout moment, peut prendre une tournure qui pourrait nous échapper. C'est d'ailleurs ce qui semblent souhaiter les partis dont je parle plus haut. Cela me semble totalement irresponsable d'autant plus que cela fragilisera davantage encore la situation économique et sociale qui est la nôtre aujourd'hui.
Raison de plus pour nous montrer vigilants et réactifs.
Dans le cadre la protection de nos entreprises, de leurs savoir-faire et de leurs collaborateurs, il ne faut rien lâcher.
Cette période est aussi une période où il convient de se souvenir:
- Le 15 août 1944, les troupes françaises débarquaient en Provence pour nous rendre notre liberté. Ce furent des milliers d'hommes et de femmes de tous horizons dont beaucoup firent le sacrifice de leur vie: Ne gâchons pas cette liberté chèrement acquise que nous leur devons.
17 juin 2025
Petit point d'actualité au moment où le monde s'enflamme...
Pour l'heure, on regarde. Mais pour combien de temps encore?
Poutine profite de l'explosion de violence au Proche-Orient pour poursuivre son action militaire en Ukraine et, ainsi, repousser à la gaffe toute négociation pour laquelle il impose des conditions inacceptables. Encore des frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne cette nuit sur des installations civiles et personne ne bouge.
Israël vient de lancer une attaque majeure contre l'Iran au prétexte avéré que ce pays pourrait être prochainement doté de l'arme nucléaire et enflammer l'ensemble du Proche-Orient, voire plus. Là encore, la communauté internationale dans son ensemble laisse faire mais on ne lui en voudra pas. Une inquiétude toutefois: les Etats-Unis qui pourraient rentrer dans la danse... On voit ce que cela a donné par le passé! Toutes leurs interventions pour imposer une démocratie à un pays qui n'est pas prêt pour cela et cela a été un échec cuisant...
Israël encore qui poursuit ses actions sur Gaza afin de détruire une fois pour toutes le Hamas. Certes, celles-ci sont critiquables car elles ont des effets collatéraux énormes sur la population locale mais n'oublions pas que c'est le Hamas qui les utilise comme boucliers en s'immergeant au milieu d'eux. Et là, malheureusement, personne ne le dit suffisamment fort.
Bref, une situation qui montre que nous devons rester vigilants, y compris au plan intérieur.
Nos savoir faire et un certain nombre de dossiers intéressent au plus haut point nos potentiels adversaires. Il faut se protéger contre cette menace de plus en plus prégnante en mettant en place les dispositions qui s'imposent dans le cadre d'une politique de sûreté/protection globale au niveau du Groupe, de l'entreprise, de l'usine.
Cette politique doit être admise par l'ensemble des collaborateurs. Une culture de protection doit en être déclinée afin que cette protection soit effectivement acceptée de toutes et tous.
Par ailleurs, les conflits en cours nous ont montré l'émergence de nouvelles menaces que nous n'avions pas forcément encore intégrées dans nos dispositifs du moment. Il nous faut donc sans tarder les intégrer dans nos modèles afin pouvoir y faire face.
En conclusion, une politique de sûreté/protection de groupe - et les documents qui en découlent - doit rester un document vivant qui s'adapte aux évolutions des menaces qui, s'est temps derniers, se sont multipliées.
Pour votre information, sur LinkedIn, j'ai posté deux articles qui permettent de mieux faire la différence entre sûreté, sécurité et protection.
cela peut utilement aider
1er avril 2025
Une page se tourne dans mon aventure de conseil: Le soutien à une belle start-up du nucléaire qui n'a pas voulu entendre mes recommandations. Je lui souhaite néanmoins bonne chance car le projet est beau et ambitieux.
A ce stade, je crains fortement que, malgré les mises en garde et les conseils que j'ai formulés, elle n'aille irrémédiablement dans le mur: la dimension protection n'est pas prise en compte dans cette entreprise comme elle le devrait.
En outre, dans la mesure où on partait d'une copie blanche, on avait une extraordinaire opportunité de réaliser une "sécurité par design" et, ainsi, d'offrir une solution protection optimisée à moindre coût.
En outre, il aurait fallu mettre en place le plus tôt possible une politique de protection - et ses déclinaisons par domaine - pour asseoir la fonction protection au sein de l'entreprise.
Proposé en mai 2023, la politique protection Groupe ne devrait sortir que dans les prochaines semaines. Ses déclinaisons par domaine attendrons encore un certain temps.
De ce fait, les écarts sont là et les mauvaises habitudes également.
Fort de cette expérience malheureuse, je ne saurai trop rappeler que la fonction protection doit être prise en compte le plus en amont possible pour les jeunes entreprises.
D'une part, cela permettra d'acculturer les collaborateurs à cette dimension indispensable dès leur arrivée dans la société et les chefs de projets dès le démarrage de ceux-ci et, d'autre part, de limiter les coûts générés par cette fonction indispensable.
Pour les autres, il s'agira de l'entretenir au travers d'une véritable culture de protection à mettre en place si elle ne l'est encore ou, si elle existe, à entretenir.
23 février 2025
Un peu plus de deux années d'activités.
Globalement, une activité soutenue mais toujours le même constat: la fonction protection dans une entreprise a du mal à s'installer alors qu'elle est une fonction indispensable et le sera de plus en plus compte tenu d'un contexte sécuritaire qui se montre de plus en plus préoccupant.
Généralement, on la perçoit comme une double contrainte:
- - budgétaire car elle impacte (réellement à la marge) le chiffre d'affaires;
- - opérationnelle car elle impose des dispositions qui, pour certains, semblent aller à l'encontre de leurs objectifs.
Mais ce n'est pas la réalité.
Certes, elle a un coût. Mais il peut être fortement réduit si la dimension protection est prise en compte très en amont du projet. Dès lors qu'elle est sollicitée alors que le train est lancé, les coûts vont déraper. En outre, la négliger peut induire des coûts particulièrement élevés au moment où apparaîtra un problème.
Elle peut apparaître comme une contrainte pour les opérationnels alors qu'il s'agit bien de protéger l'activité de toutes les formes d'agressions: la fonction protection accompagne le business. En aucun cas, elle en est un frein.
Cette fonction protection est généralement la conjonction de moyens humains et techniques optimisée au maximum au regard des menaces identifiées. Il existe des outils pour faire ce genre de travail qui permet de réaliser des optimisations financières conséquentes.
Au-delà de ce constat, il apparaît que, à l'inverse de certains autres pays, la protection n'est pas dans nos gènes.
C'est la raison pour laquelle toutes les entreprises devraient pouvoir développer une culture de protection.
C'est également une prestation que je pourrais utilement offrir aux entreprises qui le souhaitent.