
17 juin 2025
Petit point d'actualité au moment où le monde s'enflamme...
Pour l'heure, on regarde. Mais pour combien de temps encore?
Poutine profite de l'explosion de violence au Proche-Orient pour poursuivre son action militaire en Ukraine et, ainsi, repousser à la gaffe toute négociation pour laquelle il impose des conditions inacceptables. Encore des frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne cette nuit sur des installations civiles et personne ne bouge.
Israël vient de lancer une attaque majeure contre l'Iran au prétexte avéré que ce pays pourrait être prochainement doté de l'arme nucléaire et enflammer l'ensemble du Proche-Orient, voire plus. Là encore, la communauté internationale dans son ensemble laisse faire mais on ne lui en voudra pas. Une inquiétude toutefois: les Etats-Unis qui pourraient rentrer dans la danse... On voit ce que cela a donné par le passé! Toutes leurs interventions pour imposer une démocratie à un pays qui n'est pas prêt pour cela et cela a été un échec cuisant...
Israël encore qui poursuit ses actions sur Gaza afin de détruire une fois pour toutes le Hamas. Certes, celles-ci sont critiquables car elles ont des effets collatéraux énormes sur la population locale mais n'oublions pas que c'est le Hamas qui les utilise comme boucliers en s'immergeant au milieu d'eux. Et là, malheureusement, personne ne le dit suffisamment fort.
Bref, une situation qui montre que nous devons rester vigilants, y compris au plan intérieur.
Nos savoir faire et un certain nombre de dossiers intéressent au plus haut point nos potentiels adversaires. Il faut se protéger contre cette menace de plus en plus prégnante en mettant en place les dispositions qui s'imposent dans le cadre d'une politique de sûreté/protection globale au niveau du Groupe, de l'entreprise, de l'usine.
Cette politique doit être admise par l'ensemble des collaborateurs. Une culture de protection doit en être déclinée afin que cette protection soit effectivement acceptée de toutes et tous.
Par ailleurs, les conflits en cours nous ont montré l'émergence de nouvelles menaces que nous n'avions pas forcément encore intégrées dans nos dispositifs du moment. Il nous faut donc sans tarder les intégrer dans nos modèles afin pouvoir y faire face.
En conclusion, une politique de sûreté/protection de groupe - et les documents qui en découlent - doit rester un document vivant qui s'adapte aux évolutions des menaces qui, s'est temps derniers, se sont multipliées.
Pour votre information, sur LinkedIn, j'ai posté deux articles qui permettent de mieux faire la différence entre sûreté, sécurité et protection.
cela peut utilement aider
1er avril 2025
Une page se tourne dans mon aventure de conseil: Le soutien à une belle start-up du nucléaire qui n'a pas voulu entendre mes recommandations. Je lui souhaite néanmoins bonne chance car le projet est beau et ambitieux.
A ce stade, je crains fortement que, malgré les mises en garde et les conseils que j'ai formulés, elle n'aille irrémédiablement dans le mur: la dimension protection n'est pas prise en compte dans cette entreprise comme elle le devrait.
En outre, dans la mesure où on partait d'une copie blanche, on avait une extraordinaire opportunité de réaliser une "sécurité par design" et, ainsi, d'offrir une solution protection optimisée à moindre coût.
En outre, il aurait fallu mettre en place le plus tôt possible une politique de protection - et ses déclinaisons par domaine - pour asseoir la fonction protection au sein de l'entreprise.
Proposé en mai 2023, la politique protection Groupe ne devrait sortir que dans les prochaines semaines. Ses déclinaisons par domaine attendrons encore un certain temps.
De ce fait, les écarts sont là et les mauvaises habitudes également.
Fort de cette expérience malheureuse, je ne saurai trop rappeler que la fonction protection doit être prise en compte le plus en amont possible pour les jeunes entreprises.
D'une part, cela permettra d'acculturer les collaborateurs à cette dimension indispensable dès leur arrivée dans la société et les chefs de projets dès le démarrage de ceux-ci et, d'autre part, de limiter les coûts générés par cette fonction indispensable.
Pour les autres, il s'agira de l'entretenir au travers d'une véritable culture de protection à mettre en place si elle ne l'est encore ou, si elle existe, à entretenir.
23 février 2025
Un peu plus de deux années d'activités.
Globalement, une activité soutenue mais toujours le même constat: la fonction protection dans une entreprise a du mal à s'installer alors qu'elle est une fonction indispensable et le sera de plus en plus compte tenu d'un contexte sécuritaire qui se montre de plus en plus préoccupant.
Généralement, on la perçoit comme une double contrainte:
- - budgétaire car elle impacte (réellement à la marge) le chiffre d'affaires;
- - opérationnelle car elle impose des dispositions qui, pour certains, semblent aller à l'encontre de leurs objectifs.
Mais ce n'est pas la réalité.
Certes, elle a un coût. Mais il peut être fortement réduit si la dimension protection est prise en compte très en amont du projet. Dès lors qu'elle est sollicitée alors que le train est lancé, les coûts vont déraper. En outre, la négliger peut induire des coûts particulièrement élevés au moment où apparaîtra un problème.
Elle peut apparaître comme une contrainte pour les opérationnels alors qu'il s'agit bien de protéger l'activité de toutes les formes d'agressions: la fonction protection accompagne le business. En aucun cas, elle en est un frein.
Cette fonction protection est généralement la conjonction de moyens humains et techniques optimisée au maximum au regard des menaces identifiées. Il existe des outils pour faire ce genre de travail qui permet de réaliser des optimisations financières conséquentes.
Au-delà de ce constat, il apparaît que, à l'inverse de certains autres pays, la protection n'est pas dans nos gènes.
C'est la raison pour laquelle toutes les entreprises devraient pouvoir développer une culture de protection.
C'est également une prestation que je pourrais utilement offrir aux entreprises qui le souhaitent.